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Mes nuages, je vous partage mon astuce ultime pour renouveler ma garde-robe avec trois fois rien : LES VIDE-DRESSING & FRIPERIES!

 

L'association Violette Sauvage organise justement des événements géants partout en France, dans une ambiance tendance et décontractée qui rassemble des centaines de vendeurs. Le dernier en date remonte au week-end du 9-10 septembre pour un shopping de folie au Palais de la Femme (Paris 11ème).

 

Bien évidemment, il fallait compter sur moi! J'ai craqué sur un kimono japonais de coton tissé en camaïeu de violet (ma couleur préféré), une paire de derby et un trench coat. Il y avait des milliers de pièces de mode à petits prix, des dj sets, un bar à smoothie, un bar à ongles, des spots massages, des stands de nourriture etc. Moi qui n'aime pas faire les magasins, je peux passer des heures à flâner quand il s'agit de soutenir l'économie collaborative et le recyclage glamour ;)

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L'ambition et l'engagement de la team Violette Sauvage est de favoriser une consommation responsable en évitant le gaspillage et en donnant une seconde vie aux vêtements. D'ailleurs les dons de pièces invendues sont reversés à des associations.

 

Des gens de valeur moi je dis!

Non seulement, j'ai aimé mais j'en redemande lol

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LE FESTIVAL 100% AFRIQUES s'est déroulé à la Villette du 29 mars au 28 mai et c'était incroyable! Parce que la création n'en finit pas d'élargir ses horizons aux artistes du continent, la deuxième édition du Festival 100 % nous a présenté la scène contemporaine africaine dans toute sa diversité : danse, théâtre, musique, mode, design, exposition, création culinaire...pour deux mois intenses et colorés dont j'ai profité à fond.

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Premier temps fort de mon festival avec Les Grandes Personnes, pour une déambulation aux sons du Burkina Faso. Ce collectif d'artistes basé à Aubervilliers a émerveillé petits & grands en animant cinq marionnettes géantes qui se sont mises à danser parmi nous. Et quels personnages! Je me suis amusée à leur donner des noms et à leur inventer une histoire, tellement ils étaient vivants à notre contact.

 

Je vous présente

*Ali, le petit vieillard que tout le monde adore dans le quartier. C'est l'âme de la communauté : un botaniste hors-pair, spécialiste des plantes médicinales et de la pharmacopée traditionnelle, toujours prêt à rendre service. Il a une mémoire infaillible et une grande sagesse, si bien que tout le monde lui demande conseil quand il y a un souci. Il écoute avec attention et ne juge jamais personne. Sa femme est décédée depuis trois ans et il pense à elle tous les jours.

 

*Maïssa, la jeune mère célibataire montée à la capitale pour se lancer dans le commerce du wax. Elle encourage les filles du quartier a étudié sérieusement à l'école et à avoir de l'ambition pour construire leur avenir. Elle répond aussi à leur question sur la puberté et la sexualité car le sujet est tabou dans certaines familles. Pourtant, Maïssa est convaincue qu'une femme qui connait son corps peut faire les bons choix pour le respecter, le protéger et devenir mère quand elle l'aura désirée. Sa petite Djéné adore être portée au dos, elle commence tout juste à marcher.

 

*Kodjo, l'étudiant en architecture qui donne bénévolement des cours de soutien scolaire aux élèves en difficultés. C'est un génie des maths, il adore taper un foot avec ses potes les dimanches et porte souvent de belles chemises en wax que sa maman confectionne sur mesure. Depuis quelques temps, il insiste pour aller acheter lui-même les tissus à la boutique de Maïssa...

 

*Alassane, l'entrepreneur qui développe l'installation de panneaux solaires afin de garantir l'accès à l'électricité pour tous. Aujourd'hui, il a sorti son plus beau costume car il avait rendez-vous avec des investisseurs importants.

 

*Gladys, la guadeloupéenne au madras qui a quitté son île pour visiter l'Afrique, terre de ses ancêtres. Elle est arrivée au Burkina Faso depuis un mois et loue une chambre dans la maison commune où vivent Kodjo, sa maman et Ali. Ce dernier lui enseigne des bases de swahili pour la prochaine étape de son voyage. Elle aime aussi s'asseoir dans la cour pour aider les femmes à cuisiner. 

 

Tout ce beau monde danse dans les rues de Ouagadougou car Alassane a réussi à convaincre les investisseurs pour développer son entreprise. La poussière tombe des pieds et la fête dure jusque tard dans la nuit entraînant tout le quartier au rythme des balafons et percussions. Les étoiles brillent dans le ciel autant que dans leurs yeux. 

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Deuxième temps fort de mon festival, l'exposition Afriques Capitales m'a embarqué dans la ville de toutes les villes pour questionner la pensée africaine à travers les réalités urbaines et contemporaines qui transforment le continent, les modes de vie et les façons d'être ensemble.

 

"Si l'on prétend qu'il existe une communauté africaine, une relation intime entre les différents pays d'Afrique, et la diaspora à travers le monde, c'est bien dans la structuration des villes qu'elle est le plus palpable. Se perdre fait partie du jeu : les rumeurs de la circulation, les lieux d'échanges et de rencontres sont partout animés par des voix et des exclamations, donnant à chaque ville sa tonalité propre.

Il n'y a jamais une ville, mais des villes. Comment dans le même espace géographique, cohabitent des réalités contradictoires et tout à la fois complémentaires? Comment les citadins organisent-ils un réseau parallèle de relations et d'interdépendances? Comment redéfinissent-ils la ville à l'intérieur même de ses propres frontières et produisent-ils une cartographie qui répond à d'autres besoins que ceux abordés par les urbanistes? Notre pari a été d'inventer une ville qui n'appartient à personne, mais dans laquelle chacun pourrait trouver des repères qui lui soient personnels. L'essentiel étant de faire surgir une vérité différente dans un monde que le visiteur ne pourra revendiquer totalement.

Nous entendons le contraindre à penser à l'altérité en des termes nouveaux car l'art construit des formes effective de communauté : des communautés entre objets et images, entre images et voix, entre visages et paroles, qui tissent des rapports entre des passés et un présent, entre des espaces lointains et un lieu plus proche".

Simon Njami, commissaire de l'exposition

 

Dans la Grande Halle de la Villette, une cinquantaine d'artistes africains venus du Nigéria, du Maroc, d'Egypte, de Madagascar, de la République Démocratique du Congo, du Ghana, du Kenya, du Bénin, de Côte d'Ivoire, d'Afrique du Sud, d'Angola, du Malawi, d'Algérie, de Tunisie, du Soudan, du Mali, des Etats-Unis, du Mozambique, du Gabon, d'Ethiopie, du Cameroun, du Sénégal et de France, ont ainsi imaginé et matérialisé cette ville incroyable.

 

Un voyage enthousiasmant, surprenant et poétique fait de peinture, sculpture, photographie, vidéo, son, numérique et installations, comme une interprétation universelle et intime de l'Afrique urbaine et contemporaine. Je vous partage les oeuvres qui m'ont le plus touchées et marquées...

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J'ai pris beaucoup de plaisir à m'attarder dans "Le Salon", un espace d'interaction conçu par Hassan Hajjaj, avec des meubles d'objets récupérés (cagettes de coca-cola, pots de peinture, toiles cirées, nattes tissées, chutes de wax) et des portraits déjantés. 

 

Au programme télé, "Karima, a day in the life of henna girl", un film documentaire réalisé à Marrackech par notre artiste. On suit Karima, mère, épouse, artiste de henné, icône locale et diplômée de "Jamaa Fena" (l'université de la vie de rue). Connu pour traverser Marrakech à vélo ou à moto avec ses voiles, abayas et djellabas volant dans son sillage, Karima est une femme normale qui travaille huit ou dix heures par jour. Une vision complexe des rôles de genre islamique contemporains.

Le Salon 2017 - Hassan Hajjaj - Copyright mycottoncloud

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Le Salon 2017 - Hassan Hajjaj - Tous droits réservés
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Toujours dans une évocation de l'islam, "The Minaret", construit par Moataz Nasr dévoile une architecture hybride, faite de bois et de cristal, illuminée de l'intérieur. Cette sculpture inspirée par la philosophie soufiste, représente un monument à l'amour et à la compréhension universelle.

The Minaret 2012 - Moataz Nasr - Tous droits réservés

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En levant les yeux, "Falling Houses" de Pascale-Martine Tayou constituées d'impressions sur bois, représentent la maison des dogmes, des joies, du répit, des peur, des frustrations, du malheur et du bonheur. Une maison qui ressent les émotions et vibre à l'image des êtres qui l'habite.

Falling Houses 2014 - Pascale Marthine Tayou - Tous droits réservés

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Un arrêt à "Africa Untitled" d'Ato Malinda, nous ramène à la Conférence de Berlin en 1885, lorsque les grandes puissances coloniales se sont partagées le continent. De spectateurs à acteurs, nous sommes invités à réarranger puis à renommer l'Afrique, dont les pays et frontières actuels n'existent que depuis 132 ans. Une réflexion profonde sur le colonialisme, le post-colonialisme et la nécessité pour les peuples africains de redéfinir leur continent, afin de transcender ces frontières qui les ont divisées, emprisonnées, blessées et meurtries au sein de nations qui n'étaient pas les leurs.

Africa Untitled 2017 - Ato Malinda - Tous droits réservés

Africa Untitled 2017 - Ato Malinda - Tous droits réservés

Dans cette démarche,"Les Points de Résistance" d'Emo de Medeiros, sont une belle source d'inspiration. Cette installation sonore et numérique, illustrée de sept couleurs symboliques, fait résonner de manière aléatoire des combats menés pour la défense des libertés. On peut y saisir au hasard des extraits de discours politiques, de chansons, de poèmes ou d'essais. L'Afrique a besoin d'homme et de femmes profondément libres, engagés et instruits pour faire sa Révolution...

Points de résistances 2017 - Emo de Meideros - Tous droits réservés

Points de résistances 2017 - Emo de Meideros - Tous droits réservés

Alexis Peskine nous dévoile justement le portrait de "Niinen", comme autant de clous sur des lattes de bois vieillies à la terre et au café. Les clous symbolisent l'énergie mais aussi une certaine fragilité, avec le besoin de se fixer, de trouver une accroche, d'incarner quelque chose dans un tout, de trouver son identité et de prendre sa place dans la société.

 

Il nous montre aussi "The Raft of Medusa", un court-métrage métaphorique et poétique sur la crise migratoire en Europe, directement inspirée du Radeau de la Méduse de Théodore Géricault.  

On y voit tout d'abord des femmes et des hommes noirs, entre la vie et la mort, sur un radeau improvisé. Puis à Paris, un prince arpentant les rues avec une couronne de tours Eiffels dorés et un boubou taillés dans des cabas en plastiques à carreaux, figure sublimée du "bana-bana", vendeur à la sauvette. Nous voilà ensuite à Dakar, dans l'atelier d'un jeune peintre dont les oeuvres se retrouvent entre les mains du prince des "bana-bana" qui parcourt les rues parisiennes au son d'une musique méditative. On aperçoit notamment la devanture du Musée National de l'Immigration sur laquelle sont figés les anciens combattants sénégalais... Et soudain, cette glorieuse femme noire, qui nourrit un bébé blond en lui donnant des bouchées de thieboudienne. De son téton, coule un filet d'or pour l'enfant dont elle est la nourrice. Un dernier regard sur le radeau en pleine mer avec des corps pétrifiés et des visages fermés.

De cette oeuvre tragique émanent le fantastique et la violence, la faiblesse et la force, la fatalité et l'espoir, au même titre que les histoires de migrants qui traversent déserts, terres hostiles, mers et océans. Les pays d'où ils viennent contribuent à la richesse de l'Europe depuis des siècles, mais pourtant elle continue de les rejeter...

Niinen 2017 - Alexis Peskine - Tous droits réservés

Niinen 2017 - Alexis Peskine - Tous droits réservés

The Raft of Medusa 2015 - Alexis Peskine - Tous droits réservés
The Raft of Medusa 2015 - Alexis Peskine - Tous droits réservés

The Raft of Medusa 2015 - Alexis Peskine - Tous droits réservés

En parallèle, l'installation photographique "Ouakam Fractals" de Sammy Baloji nous dévoile les transformations urbaines d'un village de Lebous situé dans un quartier de Dakar. Les Lébous sont des pêcheurs pratiquant une religion animiste traditionnelle, où arbres, morceaux de murs et même décharge sont des entités habitées par des esprits. Les espaces publics spécifiques du vieux village - un labyrinthe de chemins délimités par des habitations en bois peintes en bleu, par le gris des parpaings des nouvelles constructions - sont le théâtre des débats collectifs et médiations au changement.

Ouakam Fractals 2015 - Sammy Baloji - Tous droits réservés

Ouakam Fractals 2015 - Sammy Baloji - Tous droits réservés

La visite se poursuit et je découvre avec curiosité Pume Bylex, qui  a choisit de reproduire un monde à la mesure de sa pensée dans l'installation "Pourquoi Bylex? Pume". Un débordement créatif et inventif qui renoue avec l'époque de la Renaissance, permettant à l'artiste d'être à la fois philosophe, ingénieur, mathématicien et agronome. 

Pourquoi pas Bylex? Pume 2017 - Pume Bylex - Tous droits réservés

Pourquoi pas Bylex? Pume 2017 - Pume Bylex - Tous droits réservés

Le "Labyrinth" de Youssef Limoud m'attire instinctivement par son architecture de l'impossible entre ordre et chaos, structure et ruines, fragilité du corps humain face à violence de cette réalité imposante dans ses aspects métaphoriques et littéraux. On se perd dans la destruction environnante qui ne cesse jamais de menacer notre existence, sachant qu'elle-même constitue également une sorte de labyrinthe.

Labyrinth 2017 - Youssef Limoud - Tous droits réservés

Labyrinth 2017 - Youssef Limoud - Tous droits réservés

Dans ces moments, de profondes solitudes, de désespoir et d'introspection, il est toujours bon de revenir à nos racines, l'essence de l'énergie qui nous anime.

 

"Je suis africain" de François-Xavier Gbré confronte cette vérité, à la souveraineté de pays cédant à la prédominance des autres dans les sphères de pouvoir. Dispositif lumineux et enseigne à tout vendre, la signalétique au-dessus de la calligraphie chinoise en volume relève de l'expérience du "made in China" omniprésent, qui laisse aussi ses traces mémorielles et prospectives sur les sociétés africaines, entraînant des changements structurels loin des valeurs dites traditionnelles.

Je suis africain 2016 - François Xavier Gbré - Tous droits réservés

Je suis africain 2016 - François Xavier Gbré - Tous droits réservés

"Continuum" de Maurice Pefura joue avec les volumes et les espaces et fait émerger un lieu transparent de combinaisons contradictoires entre architecture et poésie pour explorer la complexité de notre être avec toutes ses impasses.

Continuum 2017 - Maurice Pefura - Tous droits réservés

Continuum 2017 - Maurice Pefura - Tous droits réservés

William Kentridge, nous invite ensuite à une marche en réponse à l'esclavage, la colonisation et l'apartheid. "More Sweetly Play The Dance", inspirée du cinéma d'animation et projetée sur huit écrans, est une danse en procession pour éloigner la mort, un cortège composé de ceux qui ont été dépourvus d'une vie pleinement réalisée à cause de la guerre ou de la dictature.

More Sweetly Play The Dance 2015 - William Kentridge - Tous droits réservés

More Sweetly Play The Dance 2015 - William Kentridge - Tous droits réservés

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Des millions de personnes quittent leur terre natale pour ces raisons et Abdulrazaq Awosefo fait justement allusion au phénomène migratoire dans "A Thousand Men Can Not Build A City" ; au fait de séjourner dans une succession de temps, de lieux, de villes, de pays ou de continents sans jamais se sentir chez soi.

A Thousand Men Can Not Build A City 2017 - Abdulrazaq Awofeso - Tous droits réservés

A Thousand Men Can Not Build A City 2017 - Abdulrazaq Awofeso - Tous droits réservés

Nabil Boutros quant à lui, exprime dans "Un Rêve", la capacité qu'il y a en chacun à refuser de regarder la réalité lorsqu'elle est trop dure et cruelle à affronter. La symbolique du nuage opère alors : il est celui qui obscurcit le ciel, nous cachant du soleil qu'on ne peut regarder en face, de cette réalité qu'on ne saurait voir et accepter.

Un rêve 2016 - Nabil Boutros - Tous droits réservés

Un rêve 2016 - Nabil Boutros - Tous droits réservés

Pour finir, je m'approche des mystérieuses "Négociations amoureuses acte V" de Joël Andrianomearisoa. Les miroirs s'élèvent comme des immeubles dans la nuit et semblent narguer la vanité narcissique qui se cachent derrière les relations affectives et le rapport à l'autre.

Négociations sentimentales acte V 2014 - Joël Andrianomearisoa - Tous droits réservés

Négociations sentimentales acte V 2014 - Joël Andrianomearisoa - Tous droits réservés

Dans le cadre du Mois de la photo du Grand Paris, l'exposition Afriques Capitales se prolonge en accès libre dans les jardins du parc de la Villette jusqu'au 3 septembre. J'ai profité de cette grande respiration pour faire le lien avec tout ce que je venais de vivre à l'intérieur. 

City life 2015 - Aida Muluneh - Copyright mycottoncloud

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Untitled 2014 - Mimi Cherono Ng'ok - Tous droits réservés

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Denkinesh birth on ground 2016 - Aida Muluneh - Copyright mycottoncloud

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Growing in Darkness 2012/2015 - Mario Macilau - Copyright mycottoncloud

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The Raft of Medusa : Aicha 2015 - Alexis Peskine - Copyright mycottoncloud

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Troisième et dernier temps fort de mon festival, un passage obligé au pop-up store du Marché Noir, pour jeter un oeil aux sapes ramenées d'Afrique par le styliste et chineur togolais Amah Ayivi. Une sélection pointue de vêtements, chaussures, accessoires vintages et chics qui n'attendaient que les gens stylés!

Le Marché Noir - Pop Up Store - Tous droits réservés

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Voilà tout pour ce Festival 100% Afriques! Il y avait pleins d'autres événements organisés (théâtre, concerts, danse etc.) mais impossible de tout faire lol.

 

Enjoy

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Parce qu'il y a pleins de choses à célébrer quand le soleil prend ses quartiers d'été, je vous emmène faire un tour en ville pour un "replay" des festivals auxquels j'ai participé durant les vacances. Comme disait Ernest Hemingway "Paris est une fête", à laquelle j'ai bien décidé de m'inviter (et ne me demandez pas où sont passées mes bonnes manières lol).

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Au programme : 

  • le Festival Fnac Live du 20 au 23 juillet,
  • le Yoga Unity Festival du 23 au 24 juillet,
  • le Festival Black Movie Summer du 31 juillet au 21 août,
  • le Festival La Villette Cinéma en Plein Air du 13 juillet au 21 août,
  • le Festival Jazz à la Villette du 30 août au 11 septembre.

 

Une façon plutôt cool d'aborder la rentrée ensemble...

 

 

Et on commence avec le FESTIVAL FNAC LIVE: 4 soirées incontournables de concerts gratuits sur le parvis de l'Hôtel de Ville avec une sélection pointue de nouveaux talents et d'artistes confirmés. Selah Sue, Christine and the Queen, Irma, Charlie Winston, François and the Atlas Mountain, Keziah Jones, Olivia Ruiz, Oxmo Puccino, Julien Doré, Ben l'Oncle Soul, Gregory Porter, Mo, Oscar and the Wolf, Ala.Ni, Songhoy Blues, Ibeyi, Brigitte et Yaël Naïm sont passés par là.

Pour cette sixième édition, je me suis abandonnée à la voix envoûtante de Lianne la Havas. Elle chante ses amours, ses racines, ses rêves, ses questionnements entre soul et folk. Coup de coeur renouvelé pour cette londonnienne auteur-compositeur-interprète que j'écoute depuis ses débuts mais que je n'avais jamais vue sur scène. Sa prestation était magnifique et généreuse!

Il me faut absolument les albums vinyl de "Is your love big enough" et "Blood". En attendant, je vous partage plus de titres qu'il n'en faut, car je n'arrive pas à choisir lol. 

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On continue avec le YOGA UNITY FESTIVAL à la Grrrrrande Prairie de la Bellevilloise, pour une célébration intérieure : énergie, posture, alignement, équilibre, méditation, relaxation. Mon premier cours de yoga était intense mais c'est incontestablement une belle découverte!

 

Le professeur Nico Shanti et le thérapeute sonore Swann Gong nous ont fait vivre une expérience complète de mouvement et d'immobilité au coeur d'une création joyeuse et collective  basée sur les vibrations du son. Le chant harmonique et les instruments chamaniques (anantar, flûtes, hang, kalimba, tars, bols thibétains, gongs) m'ont transporté. Je suis sortie du cours sereine, détendue et recentrée sur moi-même : totalement à l'écoute de mon corps et de mes émotions.

 

Par contre, dès le lendemain j'ai eu des courbatures comme jamais...à des endroits insoupçonnés lol. Preuve que le yoga permet un travail général de souplesse et de musculation en profondeur. A refaire sans hésiter!

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Toujours à la Grrrrrande Prairie de la Bellevilloise, j'ai eu le plaisir de passer tout un dimanche au FESTIVAL BLACK MOVIE SUMMER. Pour cette 7ème édition,  l'association Black Movie Entertainment nous avait réservé : un concentré de cinéma avec la projection de 30 courts-métrage et web-séries inédits filmés par des réalisateurs africains ou afrodescendantsdes performances artistiques, des designers, des ateliers, des dj-set, un studio photo, des concerts, des conférences-débat, un bar à ongles, un bar à coiffure, un bar à chicha et de la cuisine afro-caribéenne.

 

J'en ai profité pour tester le cours de Kemetic Yoga (hérité de l'égypte antique), faire du graffiti, un tatouage au henné et acheter des espadrilles en wax cousues main. Un moment artistiquement et culturellement riche où j'ai fait de belles rencontres et recroisé des personnes avait qui j'avais crée du lien sur d'autres évènements (le monde est petit décidément!).

 

Mes films préférés : 

  • "Le Commencement" de Guillaume Tordjman, avec Oulaya Amamra et Jisca Kalvanda (actuellement au cinéma dans "Divines" d'Houda Benyamina)
  • "Lappel à la danse" de Diane Fardoun
  • "Ti Coq" de Nadia Charlery
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Kemetic Yoga avec Besrekè Ahou - Tous droits réservés

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Stand Fripiz - Boutique nomade anticapitaliste de fripes vintage - Tous droits réservés

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Stand Tiecoura Sangaré - Prêt à porter en wax - Tous droits réservés

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Stand Afrikanista - Vêtements et accessoires funky - Tous droits réservés

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Stand Massira Keita - Dessins et créations autour du pagne - Tous droits réservés

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Stand Live painting - Fresque collaborative avec Pearl

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Stand Tchussi Henna - L'Art du henné - Tous droits réservés

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Dj set avec Cheetah - Powered by Black Square - Tous droits réservés

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Conférence "Repenser l'Afrique : tourisme et espaces culturels" avec Jacqueline Ngo fondatrice de Little Africa, Léna Nuensta de Visiter l'Afrique et Jean Fall fondateur de Ciné Wax - Tous droits réservés

Conférence "Repenser l'Afrique : tourisme et espaces culturels" avec Jacqueline Ngo fondatrice de Little Africa, Léna Nuensta de Visiter l'Afrique et Jean Fall fondateur de Ciné Wax - Tous droits réservés

Débat "Repenser l'Afrique" - Tous droits réservés

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Bar à coiffure avec Afrikan Omari - Tous droits réservés

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Concert de Dani Bumba - Tous droits réservés

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Une semaine plus tard, je n'ai pas résisté à la superbe programmation du FESTIVAL VILLETTE CINE EN PLEIN AIR, qui se tenait exceptionnellement dans la Grande Halle en lieu et place de la prairie (sécurité oblige).

 

A travers le thème "Dress Code" qui a été choisi cette année, j'ai vu pour la première fois "Sept ans de réflexion" de Billy Wilder. Un classique d'Hollywood qui ne m'a pas vraiment convaincu, même avec la présence de Marylin Monroe et de la fameuse scène où sa robe s'envole au passage du métro. Disons, que c'était pour ma culture générale lol : en tout cas, j'ai passé une bonne soirée à manger des pop-corn dans un transat.

 

Si vous voulez mon avis, je vous recommande ces très beaux films qui étaient à l'affiche du festival et que j'ai déjà vu (merci à mon pass UGC Illimité) :

  • "Gravity" d'Alfonso Cuaron
  • "Mustang" de Deniz Gamze Ergüven
  • "Le conte de la princesse Kaguya" d'Isao Takahata
  • "Timbuktu" d'Abderrahmane Sissako
  • "Tel père, tel fils" d'Hirokazu Kore-Eda
  • "Wadjda" d'Haifaa Al-Mansour
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Enfin, ce tour en ville se termine en apotéose avec le FESTIVAL JAZZ A LA VILLETTE. J'ai  eu la chance d'assister au concert de NAS, après une première partie époustouflante de David Murray Quartet feat. Saul Williams.

Un instant mémorable, placée au devant de cette étoile des années 90 avec son flow tranchant et percutant. L'histoire du hip-hop à Paris les gars!!!! Des souvenirs de mon adolescence en train de chanter dans ma chambre...

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Pour ceux qui sont encore là après ce long post de blablateuse : je suis curieuse de savoir quels étaient vos festivals de l'été?

 

BONNE REPRISE A TOUS

 

Enjoy!

 

PS : Dédicace à mon zouzouille qui fête ses 1 AN. Je suppose que le facteur n'est pas encore passé mais ça ne devrait pas tardé. JOYEUX ANNIVERSAIRE <3 <3<3

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