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Il parait que Santorin est l'une des plus belles îles des Cyclades, et ce n'est pas moi qui vous dirait le contraire tant son charme m'a époustouflé! Ma belle-soeurette et moi avons roulé en long, en large, en travers jusqu'à ce que cette terre volcanique nous dévoile ses secrets.

 

JOURNÉE 1 : FIRA, LA CAPITALE

 

Nous quittons Paris au petit matin et arrivons à Santorin après 3h20 de vol. Nous avons plané au-dessus des Alpes enneigées et de la Croatie : tout ce que j'ai pu voir avant de m'endormir!

Vue sur les Alpes enneigées - Copyright mycottoncloud

Vue sur les Alpes enneigées - Copyright mycottoncloud

Nous récupérons la voiture de location à l'aéroport et filons vers le village de Karterados où nous attend notre chambre chez Stavros Villas. A quelques minutes de Fira, ce petit hôtel simple et propre au confort standard est agréable. Il y a des palmiers, une piscine, des transats et Stavros son propriétaire : un homme gentil, chaleureux, attachant qui travaille avec sa fille et sa femme. Certains après-midi, vous verrez aussi la grand-mère assise à l'ombre (on pourrait presque jouer au 7 familles version grecque).

Karterados - Copyright mycottoncloud

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Stavros Villas - Copyright mycottoncloud

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Stavros Villas - Tous droits réservés

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Après avoir pris possession des lieux (au top le balcon avec vue sur la piscine), nous descendons à Fira en commençant par penser au déjeuner : le soleil est à son zénith et il fait faim!

 

Notre attention est attirée par le magnifique jardin arborée et fleurie de Pelican Kinpos, où nous savourons nos premiers plats grecs en levant nos verres à ce voyage de belle-soeurettes. Je choisis le "tourloud" (plat traditionnel d'aubergines gratinées à la tomate, feta et basilic dans une terre cuite) accompagné de pommes de terres aux herbes. Pour la touche sucrée, le serveur nous offre des pana cottas à la fraise et son plus beau sourire.  Quel bonheur d'être en vacances, j'ai toute l'énergie nécessaire pour parcourir Fira!

Pelican Pintos - copyright belle-soeurette

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Quelques pas plus loin, nous nous arrêtons devant la cathédrale orthodoxe en longeant la caldeira. La vue est saisissante avec le volcan à l'horizon, les falaises de strates multicolores bordées de maisons troglodytes, de piscines à débordement...le tout dans un labyrinthe de ruelles animées.

Le volcan - copyright mycottoncloud

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La cathédrale orthodoxe - copyright mycottoncloud

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La caldeira - copyright mycottoncloud

La caldeira - copyright mycottoncloud

Nous descendons ensuite les 600 marches qui nous séparent du petit port de Fira Skala, en suivant le défilé des mules. Attention aux paquets qu'elles laissent derrière elles, c'est une épreuve de slalom! 

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Fira Skala - copyright belle-soeurette

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Après une pause, nous remontons sur la caldeira en téléphérique pour continuer à flâner dans Fira jusqu'à la tombée de la nuit. Au détour d'une impasse, nous délirons en apercevant une barque sur un  toit.

Le téléphérique - Copyright belle-soeurette

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Le coucher de soleil est magnifique depuis la terrasse du bar-restaurant Volkano. Nous en prenons plein les yeux et commandons un "visanto" de 16 ans d'âge aux notes de miel, noisettes, caramel et vanille. Ce vin doux produit sur l'île n'est pas totalement à mon goût mais je me rattrape avec un "apaki", délice de porc grillé aux oignons caramélisés et fromage servi sur du pain pita.

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Nous rentrons à l'hôtel en évoquant nos premiers souvenirs. Ce voyage s'annonce inoubliable et dépaysant! Je goûte mon bonheur et attends la suite avec impatience.

 

JOURNÉE 2 : D'IMEROVIGLI A OIA MON AMOUR

 

Je me sens vraiment en vacances lorsque mes journées démarrent lentement. Je me réveille et me plonge dans "L’Âme du Monde" de Frédéric Lenoir tandis que Delphine dort près de moi. Pour la petite histoire, sept sages venus des quatre coins du monde se réunissent pour transmettre à deux adolescents les clés de la sagesse universelle : une fable initiatique qui m'ouvre l'esprit...

 

Place au petit-déjeuner! Nous trouvons un spot ensoleillé sur la terrasse (le même tout au long du séjour) et je fais une "inspection araignée" pour éviter les mauvaises surprises (phobie quand tu nous tiens)

 

Aujourd'hui, nous partons vers le nord de l'île avec un premier arrêt à Imerovigli. Ce village escarpé aux rues sinueuses et étroites s'explore dans un dédale infini de marches bordant la caldeira (sport de plein air garanti). Il y a beaucoup de demeures et d'hôtels luxueux par ici. Nous observons le balai bien rôdé des serveurs qui exécutent leur danse en passant d'une maison à une autre, les bras chargés de plateaux aux cloches argentés.

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Nous continuons notre route vers Oia, la seconde ville de Santorin. Une cathédrale trône à l'entrée, ouvrant le chemin vers le coeur de la cité avec des drapeaux flottant au vent.

 

Nous passons sous un arc de bénédictions et faisons un arrêt dans une agence pour programmer une sortie en voilier vers les îles de Folegandros, d'Anafi et de Sikinos. Finalement, Santorin nous aura pour elle toute seule car le début de saison offre peu de possibilités pour cette escapade.

 

En flânant dans Oia, une multitude de détails retiennent notre attention, notamment cet œil  bleu peint sur un mur que nous voyons absolument partout. Il parait qu'il protège de la "matiasma" (le mauvais œil), une croyance que les grecs ont l'air de prendre très au sérieux!

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Pause déjeuner à l'ombre de Lotza, avec sa vue magnifique sur la caldeira. Ce restaurant traditionnel fondé il y a 36 ans propose une cuisine authentique et savoureuse, idéale pour continuer à découvrir la gastronomie grecque : je déguste un "feta cheese" (carré de pâte filo à la feta recouvert de miel et de sésame) et un "gemista" (plat de poivrons farcis avec un mélange de riz complet, raisins secs et pignons de pin).

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Pour le dessert, nous descendons au port d'Ammoudi tout en turquoise et transparence. Des poulpes fraîchement pêchés sont suspendus au soleil près des gousses d'ail, l'odeur des grillades de poissons et de crustacés emplit l'air, tandis que des baigneurs sautent avec exaltation dans l'eau rafraîchissante. Nous les observons en suivant un petit sentier qui serpente dans la roche charbon, puis rebroussons chemin pour nous prélasser chez Katina : rien de tel qu'un baklava à la pistache avec sa boule vanille et un thé glacé!

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Au moment de repartir, nous grimpons les 300 marches pentues qui nous séparent du centre ville : je suis essoufflée, transpirante et morte de rire! En passant près d'une mule, Delphine s'est pris une "QUIFLE" de première (quifle = queue/gifle) dont on se souviendra. Soit notre brave bête chassait les mouches, soit la tête de Delphine ne lui revenait pas!

 

Nous continuons d'explorer Oia en entrant dans les ateliers d'artistes et les boutiques artisanales pour nous imprégner de créativité et de folklore. Nous avons tellement chaud dans nos baskets que nous craquons pour des sandales en cuir grec : la vie est belle les pieds à l'air!

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Le soleil ne va pas tarder à se coucher. Il est temps de rejoindre Kastro où nous attend la table réservée plus tôt. Le ciel incandescent nous fait vibrer devant un calamar grillé au pesto de pistache-citron vert, des légumes croquants et un gâteau d'orange, miel, cannelle aux notes sucrées/épicées.

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Nous quittons Oia dans la nuit noire, alors que la cité se pare de mille feux. Le retour à Karterados est épique : la route est extrêmement dangereuse et le GPS lui-même a perdu ses repères. La prudence est de mise et nous sommes soulagées de retrouver notre lit pour un sommeil bien mérité.

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JOURNÉE 3 : KAMARI ET EXO GONIA

 

La boussole nous indique la station balnéaire de Kamari au sud est de l'île! Sa longue plage de sable noire est bordée à son extrémité par les falaises calcaires du cap Messa Vouno, au sommet duquel se dresse des vestiges de l'antiquité.

 

Au programme : cocktails, farniente, papotage, sieste, lecture, musique et spécialités grecques évidemment. Mais d'abord, nous faisons le tour des boutiques pour me trouver un maillot de bain : suis-je la seule à partir en vacances en laissant cet indispensable bien en vue sur le lit pour ne pas oublier de le glisser avec le reste des affaires? Les prix sont exorbitants mais je finis par trouver une jolie pièce corail qui sublime les rondeurs de ma silhouette sans me ruiner. Delphine flashe aussi sur un modèle, nous voilà refaites! 

 

On prend nos quartiers chez Visanto, un bar-restaurant de plage qui propose des transats gratuits à conditions de consommer. Je teste le "burger grec" à base de boulettes de boeuf aux aromates, de concassé tomates-oignons rouges, de sauce au yaourt et de pain pita servi à part. Une version saine et légère que je clôture avec un yaourt grec et des fruits frais.

 

Le temps est suspendu : je me repose en respirant l'air marin, en écoutant le bruit des vagues, en enfonçant mes pieds dans le sable chaud. Pas de baignades pour moi - l'eau est glacée et je suis trop inconfortable avec "la visite mensuelle de mes chères copines" - mais je me rattraperai bientôt!

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C'est la fin d'après-midi, nous ramassons nos clics & nos clacs tandis que le soleil nous retire sa chaleur.

 

Avant de quitter Kamari nous visitons Art Space, un endroit dont je tombe littéralement amoureuse. Cette galerie a élu domicile dans la "canava" d'Agyros, l'un des plus anciens domaines viticole de Santorin. Le propriétaire - producteur de grands crus et passionné d'art -  nous conte l'histoire de sa famille sur cinq générations de viticulteurs et nous mène d'une cave à une autre pour admirer les oeuvres disposées dans les moindres recoins. C'est troublant, le personnage d'un tableau ressemble étrangement à Delphine au point qu'on pourrait croire qu'elle a posé. Sauf que manifestement, ce n'est pas mon frère qu'elle embrasse dans cette peinture (fais gaffe à ta fiancée frangin).

 

Cette belle rencontre se termine avec une dégustation de dix vins. Le propriétaire nous guide délicatement dans les gestes à observer pour cette leçon d’œnologie. Mes sens sont en éveil et je prends beaucoup de plaisir à découvrir les crus proposés. D'ailleurs, le visanto d'Agyros n'a rien à voir avec celui goûté il y a 2 jours : cette fois j'adore complètement!

 

Notre homme nous explique que les bouteilles sont vendues uniquement en direct aux particuliers pour respecter la production confidentielle et de grande qualité : pas de livraisons aux restaurants, cavistes, distributeurs et autres intermédiaires. Sur ces arguments, Delphine fait une sélection de plusieurs bouteilles pour livraison dans le petit petit village breton de ses parents.

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Nous rentrons à Karterados pour un stop de quelques heures. Delphine pique une tête dans la piscine tandis que je vais me promener dans le village. Nous sortons toutes pomponnées à la tombée de la nuit et prenons de la hauteur pour un dîner à Exo Gonia, au centre de Santorin. Didi a repéré sur internet une taverne de mezze qui vaudrait le détour d'après les commentaires. Je choisis le plus souvent au feeling, mais c'est cool de se fier aux avis pour changer.

 

Le trajet nous dévoile un paysage ambré par le coucher de soleil : nous nous arrêtons pour capturer le charme du paysage et des églises.

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Arrivées au restaurant des nuages ont fait leur apparition, assombrissant le ciel et nous plongeant peu à peu dans la pénombre. Il n'y a pas de places pour se garer à proximité, juste un semblant de parking beaucoup plus bas... La route étroite, sinueuse, sans éclairage et accotement qu'il faudra parcourir à pied dans la nuit noire ne me rassure pas vu la conduite désastreuse des habitants de Santorin. Ces paramètres finissent de me dissuader et nous serrons la voiture près des bennes à ordures en prenant soin de laisser la place suffisante pour qui voudrait y accéder (retenez-bien ce détail pour la suite).

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La carte de Anemoloos fait grandement envie et nous hésitons devant les bonnes choses qui s'offrent à nous. Finalement, je me décide pour un assortiment de trois mezze - falafel, hummous, poulet sauce citron - accompagnés de pain pita, que je partage volontiers avec Delphine tandis que je goûte ses plats. La serveuse nous offre une pana cotta à la fraise en dessert et je prends un thé au miel des montagnes pour contenir les picotements dans ma gorge (un coup de froid est vite arrivé quand la chaleur tombe en soirée).

 

Entre temps, des feux d'artifice ont éclaté dans les environs et on observe des lumières filant dans la nuit. Je pense à des lanternes alors que belle-sœurette croit reconnaître des drones : les paris sont lancés mais il n'y a personne pour nous départager (morte de rire).

 

Nous quittons le restaurant après un délicieux repas et regagnons la voiture en frissonnant sous le vent qui se lève. Je crois voir un bouquet de fleurs sur le capot mais Delphine identifie immédiatement une poubelle. Elle me charrie sur ma perspicacité à toute épreuve et nous partons dans un fou rire décoiffant : je vous assure que l'amas de boules de papier qui dépassaient du sac conique faisait penser à des fleurs fanées, mais à des fleurs quand même! Les gens ne se sont pas gênés pour nous faire cadeau de leurs détritus, alors qu'on avait laissé la place pour accéder à la benne. Bref, on monte en voiture pour rentrer à l'hôtel.

 

Dernier délire de cette douce journée : un lézard qui fait le mort quand les phares de la voiture se braquent sur lui alors qu'il gigotait quelques secondes avant (chacun ses méthodes de survie).

 

ENJOY

 

 

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commentaires
S
Thirassia et les 2 ilôts volcaniques du centre de la caldeira méritent la visite. Thirassia pour son authenticité et les 2 ilôts pour leur paysage lunaire ainsi que pour la baignade dans les eaux souffrées.<br /> Assez peu vu sur Santorin : la verdure des premières photos. La plupart des photos de vacances montrent les pierres noires ou les habitations blanches sur fond de mer. Ça fait du bien de voir un peu de vert !
Répondre
M
Merci beaucoup d'avoir lu mon article! Les paysages de Santorin sont splendides, peut-être avons nous eu la chance de voir tout ce vert car nous y étions fin avril-début mai. Nea Kameni et Thirassia arrivent dans la suite du carnet de voyage : nous ne pouvions pas passées à côté! Restez connectés ;)

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