La semaine commence en musique! Je vous partage mes sons du moments avec le talentueux violoncelliste Sheku KANNEH-MASON et des artistes francophones essentiellement : Tim Dup qui émerge doucement mais sûrement, Angèle qui explose actuellement, et Youssoupha qui n'est plus à présenter avec son rap conscient... les textes sont ciselés et les mots réinventent le jeu à souhait.
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Pour la touche finale, Jordan Rakei dans un style groovy, entêtant.
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Et vous? Qu'est ce que vous écoutez en ce moment?
Dites-moi tout en commentaires, j'ai hâte de vous lire!
J'ai envie de célébrer mon CENTIÈMEARTICLE sur le blog en parlant d'une gourmandise, et pas n'importe laquelle! Est ce que vous avez déjà goûté les éclairs de Christophe Adam? Parce que je ne m'en remets toujours pas... Ce pâtissier français de renom qui a travaillé pour la Maison Fauchon et Pierre Hermé fait des merveilles avec ses créations signature.
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J'ai découvert sa première boutique/café L'Éclair de Génie au terme d'une longue après-midi entre filles : saveurs pistache-framboise, litchi-rose, citron-yuzu, caramel beurre salé, vanille-noix de pécan, coco-praliné noisette etc. Nous en avons pris plein les yeux et les papilles confortablement calées sur une banquette avec nos thés.
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Après avoir savouré l'instant, nous sommes reparties chargées de nos boîtes à emporter pour faire durer le plaisir à la maison : quand il n'y en a plus, il y en a encore (clin d'oeil).
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On s'est promis de revenir pour le brunch, je vous en dirai des nouvelles à l'occasion!
Les transports en commun font partie de mon quotidien : métro, bus, RER, tram, transilien… Il y a mille et une façon de se déplacer en région parisienne et c'est bien pratique! Alors qu'on entend souvent parler des retards, des grèves, des trajets "en mode sardines", des têtes d'enterrement, des odeurs corporelles désagréables, des incivilités et scènes de violence ; aujourd'hui je souhaite rendre hommage à mes deux chauffeurs de bus préférés.
L'AFFAIRE DU PORTEFEUILLE
Je me prépare pour retrouver une copine au resto. Je mets la touche finale à mon afro, enfile mes chaussures, attrape mon sac et descends en vitesse. Le bus passe devant moi : je tape un sprint en faisant signe au chauffeur qui accepte de m'attendre gentiment les trente secondes nécessaires. Je monte le cœur battant, une salutation enjouée et un merci essoufflé à la bouche tandis que je reprends ma respiration. J'échange quelques mots avec l'homme de la situation et vais m'asseoir au milieu des autres voyageurs.
Mes lèvres sont sèches. Je farfouille dans mes affaires à la recherche d'un baume et réalise que je n'ai pas pris mon portefeuille. On vient de dépasser la deuxième station : je me précipite à l'avant pour demander à descendre, bafouillant quelques mots sur ma boulette et la galère dans laquelle je me trouve pour avoir le prochain RER. Le conducteur m'ouvre les portes en précisant qu'il revient me chercher dès qu'il a déposé les autres passagers à la gare. Pas le temps de bien comprendre ce qu'il dit, je fonce à la maison en courant!
Je coupe par le square, il me faut environ six minutes pour regagner l'appart. Je mets la main sur mon portefeuille après avoir cherché frénétiquement et dévale à nouveau les escaliers en essayant de réfléchir : mon RER arrive dans six minutes, j'ai besoin de dix minutes à pied pour aller à la gare quand je marche très vite, en courant tout du long ça peut le faire mais je suis déjà épuisée par les "échauffements" précédents qui m'ont laissée transpirantes. Le renoncement se pointe, je cherche mon portable pour prévenir : le temps d'attraper le train et de faire ma correspondance en métro, j'aurais environ 30-40 minutes de retard…
Je m'énerve d'être aussi tête en l'air et d'imposer ce contre-temps à ma copine quand j'aperçois un bus vide stationné à mon arrêt : incroyable!!! Le chauffeur me fait signe de monter dans un éclat de rire. Il a déposé les autres usagers au terminus et a profité de sa pause pour venir me récupérer afin que j'attrape le RER en question.
Nous filons à la gare en discutant sous l'entête "Ne prend pas de voyageurs"(morte de rire). Le temps pour lui d'expliquer son geste en remerciement de toutes les fois où je monte dans son bus avec un mot gentil et le visage souriant. Ce conducteur connait très bien ma tête et se réjouit de m'avoir comme usager de sa ligne depuis deux ans. Zéro séduction dans tout ça, juste de la solidarité, de l'altruisme, la sensation chaleureuse et réconfortante d'un free hug.
Ma journée commence bien finalement! C'est cool d'expérimenter un acte aussi touchant… Je suis sur le quai deux minutes avant le RER et m'assois confortablement dans un carré vide pour repenser à ce qui vient d'arriver. Le train démarre et je m'aperçois que nous n'avons même pas échangé nos prénoms dans tout ça! Je demanderai la prochaine fois (clin d’œil).
L'AFFAIRE DU TOTE BAG
Ce matin, j'interviens dans une réunion très importante au boulot. J'ai bossé sur ma présentation une bonne partie de la nuit et suis fin prête! Je passe une chemise immaculée sur mon pantalon noir taille haute, enfile une veste blazer dans le même ton, coiffe mes cheveux en afro puff structuré, chausse mes derbies et mets un trench. Le sac d'ordi dans une main et mon tote bag dans l'autre, je rejoins l'arrêt de bus d'un pas assuré. Avec les grèves SNCF qui durent depuis des mois, j'ai pris une heure et demi d'avance pour parer toute éventualité.
Arrivée à la gare, je jette un coup d’œil au panneau d'affichage. Mon RER sera là dans vingt minutes, je plonge dans ma bulle musicale pour faire passer le temps…
Le train étant à l'approche je cherche ma carte navigo pour accéder au quai. Ohhhh mon Dieu : je réalise que le pass est dans le tote bag, qui lui-même est resté dans le bus avec mes papiers d'identité, permis de conduire, moyens de paiement et autres effets personnels. Voilà pourquoi je me sentais légère depuis tout à l'heure, il manquait effectivement un truc! J'éclate de rires, c'est nerveux.
Dans ma présence d'esprit (la panique fait réagir très vite), je me rappelle avoir aperçu un dépôt de bus derrière la gare. Je cours jusqu'à l'accueil pour expliquer ma situation à l'opératrice. Mes indications (ligne de bus, arrêt, horaire de passage) croisées au planning des conducteurs lui permettent d'identifier le véhicule correspondant et le nom du chauffeur. Elle me confirme que son collègue est reparti en tournée dans la ville limitrophe et qu'il sera de retour au dépôt dans une heure une fois son itinéraire achevé ; puis passe un appel radio pour vérifier la présence de mes affaires dans le bus. Le stress monte… une personne a trouvé mon sac et l'a confié au conducteur dans son contenu intégral (première victoire).
Entre temps, des chauffeurs en pause se sont attroupés au comptoir leur café fumant à la main. Ils ont tout entendu, apparemment ma situation crée de l'animation! Parmi eux, je reconnais un conducteur de ma ligne à qui je souris. Il raconte à tous combien ma aimabilité l'enchante parmi la foule quotidienne d'usagers indifférents. Le moment est un peu embarrassant mais c'est adorable de sa part…
Il poursuit en proposant de récupérer mon sac, monte dans une voiture de service, rejoins la tournée de son collègue et ramène mon tote bag en vingt minutes. Cet homme est formidable! Je le remercie chaleureusement et cours à la gare attraper le RER. Si j'avais attendu le retour au dépôt du bus, j'aurais raté ma fameuse réunion… Je suis encore retournée par les émotions tandis que le train file sur les rails.
Mohamed, Thierry (on a fini par échanger nos prénoms) vous êtes la "CRÈME DES CHAUFFEURS DE BUS". Merci pour les personnes que vous êtes, merci de m'avoir tendu la main quand j'en avais besoin, merci de nous conduire en sécurité, merci de recevoir et de rendre les sourires/salutations, merci de me demander comment je vais, merci pour le plaisir de nos conversations à chaque fois qu'on fait un bout de trajet ensemble… Vous êtes des lumières dans les transports en commun, merci de faire votre métier avec cœur et passion au service des usagers.
Morale de l'histoire : n'oublions jamais qu'un sourire, qu'une salutation ou qu'un mot gentil peuvent faire des miracles dans nos vies (clin d'oeil).
Il y a quelques jours je discutais avec Chhavy et repensais à la beauté de Porquerolles au mois de mai. Pleins de choses compliquées sont venues bouleverser nos vies depuis ce magnifique week-end entre nanas… Donc je viens y puiser l'énergie, la légèreté, la joie et la bienveillance dont nous avons besoin en ce moment.
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J'ai rencontré Chhavy, Hadiza et Alyah lors de ma dernière année de licence à Nancy il y a 8 ans : une syrienne, une nigérienne, une cambodgienne et une togolaise ça dépote! L'année suivante notre groupe de copines était dispersé aux quatre coins de la France - chacune poursuivant ses études - et nous nous sommes perdues de vue.
Trop heureuses de nous retrouver au complet il y a un an, nous avons décidé d'organiser des vacances ensemble pour célébrer ce moment et notre passage à la trentaine. Après une tonne de messages échangés sur des destinations de rêves, nos disponibilités et le budget, nous avons opté pour un long week-end dans le sud chez Chhavy.
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Heuhhh j'ai crié victoire trop vite… Entre temps Hadiza a commencé un nouveau travail avec son droit à congés reporté d'un an (les joies du privé) ; et Alyah s'est retrouvée prise en otage par les grèves SNCF qui l'ont empêchées de nous rejoindre à la dernière minute.
Chhavy et moi avons quand même passé un magnifique week-end en restant connectées pour partager le maximum de choses aux filles sur WhatsApp. Du coup, je vous emmène à Toulon, La Garde, Le Pradet, Sanary-sur-Mer, Hyères et Porquerolles (la cerise sur le gâteau).
TOULON ET LE PRADET
Je suis rentrée de Santorin la veille et constate que le soleil du sud m'attend pour ces derniers jours de vacances. Chhavy doit sortir du boulot dans une heure et demi. J'en profite pour me balader dans le centre ville de Toulon en arpentant les ruelles à la recherche de mes endroits favoris (la place de la Liberté, le port, la place Victor Hugo, la place Pierre Puget et le bateau sculpture). Un couple d'amis s'est installé ici quatre années auparavant et je suis devenue une habituée de la ville avec mes passages annuels. Toulon est un bon point de départ pour explorer la région Provence-Alpes-Côte d'Azur.
La gare de Toulon - copyright mycottoncloud
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Le port de Toulon - tous droits réservés
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Chhavy me récupère et nous prenons la direction du Pradet. Après avoir fait quelques courses dans le village, nous allons pique-niquer sur la plage du Monaco en passant par un chemin de forêt. Nous déboulons sur une étendue de sable quasiment déserte et installons notre couverture face à l'horizon. C'est si bon de se poser... très vite il ne reste rien de nos victuailles tandis que nous discutons et rigolons au son des vagues. Malheureusement, le ciel s'assombrit et un orage éclate nous forçant à rentrer chez Chhavy sous la pluie.
Le Pradet - tous droits réservés
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Au menu de notre soirée, des spaghettis de courgettes sauce napolitaine et champignons cuisinés à quatre mains. Chhavy me guide dans cette recette que je découvre avec elle. Trop marrant cette mandoline en forme de taille crayon géant qui sert à faire les spirales de courgettes : notre plat maison est un régal!
LA GARDE ET SANARY-SUR-MER
Après le petit-déjeuner au lit et une matinée à traîneren pyjama, Chhavy m'emmène manger au Dijo. Bien connu des gardéens, ce restaurant-bar à vins propose une savoureuse cuisine française de saison, avec des influences du monde selon l'inspiration du chef. Nous nous installons en terrasse à la fin du service de midi, si bien que nous avons l'équipe entière à nos soins. Je craque pour un poulet croustillant (panure de tortillas) accompagné d'une salade et de frites de patates douces. Puis j'enchaîne avec un entremet litchi-framboise et un sorbet citron en dessert : tout est parfait!
Le Dijo - tous droits réservés
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Après un passage à la bibliothèque pour récupérer des cartes de randonnées, puis une pause digestive à l'appartement en mode papotages, aventures en Grèce et micro-sieste musicale ; nous prenons la route pour passer la fin de journée à Sanary-sur-Mer. Le vieux port à un charme fou! Nous discutons avec les pêcheurs et passons de rochers en rochers pour venir nous poser à l'écart de tous près du phare : fous rires mindmapping et "Hi 5, 10, 20" (toi-même tu sais ma Vivy).
Le vieux port - copyright mycottoncloud
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Au moment de pénétrer dans la vieille ville parée des couleurs du "Just Rosé",
nous découvrons l'expo "28 000 km/H"autour du kiosque de la place de la République sur le port. Les photos des cosmonautes russes Oleg KOTOV et Sergei RIAZANSKI sont présentées dans le cadre du projet "L'Homme et l'Espace : art, science, culture". L'une d'entre elles me captive totalement! On voit une nébuleuse planétaire formant un oeil au coeur de la voie lactée : certains l'appellent "l’œil de Dieu"...
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Nous poursuivons notre flânerie sous les guirlandes, admirant les vitrines des commerçants qui jouent la carte du rose à fond. On prend le temps, on observe, on s'arrête ici et là... Alors que nous sommes de retour sur le port, une hôtesse du festival capture nos visages souriants devant le photobooth rosé tellement nous galérons à faire un selfie (sans perche c'est chaud chaud chocolat). J'adore le résultat, ce portrait de nous est magnifique!
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Pour le dîner, Tehani nous fait littéralement voyager à Tahiti et en Polynésie le temps d'une soirée : que ce soit la déco, l'ambiance, la cuisine, le personnel... tout est évocateur de la douceur de vivre dans les îles paradisiaques.
Je lève mon verre de mojito mangue et nous portons un toast au bonheur. Evidemment, j'ai envie de goûter toute la carte mais commande un poulet fafa(sauce d'épinard-coco au poulet) accompagné de riz, et un po'e banane en dessert (pâte de banane, manioc, vanille et rhum au lait de coco). Après avoir fait durer le plaisir jusque tard dans la nuit, nous regagnons la voiture en contemplant les lumières du port.
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Poulet fafa - tous droits réservés
Po'e banane - tous droits réservés
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HYERES ET PORQUEROLLES
Après un réveil en douceur, Vivy nous prépare une de ses spécialités pour un petit-déjeuner sain et gourmand : un porridge au son de blé et graines de chia avec des dattes. J'ajoute un thé au citron, un jus d'orange et le tour est joué!
Aujourd'hui, nous partons en escapade sur l'île de Porquerolles. Nous faisons les courses pour le pique-nique et prenons la route pour Hyères d'où on aperçoit des tombolos et double tombolos(un ou deux bras de mer s'avançant dans les terres pour former des petites îles).
Arrivées à destination, nous achetons nos billets pour la traversée en bateau et allons déjeuner au bord de l'eau en attendant que le capitaine sonne le départ de la Tour Fondue. Chhavy a pris des socas (chips typiques de pois chiche) qui croustillent à souhait entre les bouchées de sandwich et de salade. J'ai trop envie de goûter des panissesà l'occasion, ces fameuses frites de pois chiche dont Chhavy me parle également.
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La Tour Fondue - copyright mycottoncloud
Il est temps d'embarquer : nous nous installons à la poupe du bateau sous le drapeau français qui claque au vent (de vraies patriotes). Le capitaine largue les amarres et prend de la vitesse sous les cris enthousiastes des enfants (et des adultes).
Porquerolles nous voilà!!!!! Nous humons le parfum enivrant des fleurs de genêts qui embaument l'air comme du monoï et commençons à parcourir l'île le cœur battant pour la nature luxuriante et préservée qui s'offre à nous.
Au gré des sentiers, nous profitons du silence apaisant et de la symphonie des oiseaux. La sève des conifères répand son odeur, mêlée à celle de la menthe, de l'iode et de la viande grillée (la saison des barbecues a commencé). Nos pas nous mènent tout d'abord au Moulin du Bonheur puis au Fort Saint-Agathe sur les hauteurs. Nous passons près d'aloe vera géantes et de figuiers de barbarie "en fleurs et en fruits" avant d'accéder à la vue panoramique (soyons sages et laissons la voiturette de golf garée à sa place). Un lichen doré recouvre les roches tel de la poussière d'or et un papillon vole au milieu des ruines de la tour. Au même moment, des nuages recouvrent le soleil d'un voile léger et momentané plein de mystère...
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Le Moulin du Bonheur - copyright mycottoncloud
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Figuier de barbarie - copyright mycottoncloud
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Nous accédons à la plage de la Courtade en passant au milieu d'une forêt de bambou. Le sable est blanc et fin : nous enfonçons nos pieds dans sa douce chaleur et étendons notre serviette près d'un tronc d'arbre flotté. L'eau turquoise et transparente est trop fraîche pour une baignade mais nous prenons plaisir à patauger, nos pantalons remontés aux genoux.
Nous improvisons une danse de la joie qui nous fait un peeling des pieds, je contrôle de justesse un dérapage qui manque de me faire tomber à l'eau, nous guettons un bâteau pirate au loin (enfin ça y ressemble), nous assistons au tournage d'un clip (contrat d'exclusivité), etje trouve une nacre au milieu des coquillages et posydonies (l'île aux trésors).
De retour sur le sable, nous soufflons notre gâteau d'anniversaire trop heureuses de fêter nos 30 ANS ensemble dans ce cadre INCROYABLE!!! On installe l'appareil photo sur un empilement de sacs pour un shooting à retardement. Il faut nous voir prendre nos marques, essayer de suivre le compte-à-rebours, nous contorsionner dans milles-et-une positions, nous jeter à plat ventre dans le sable avant que le déclencheur ne passe à l'action etc. Nous sommes belles, libres et pleines de reconnaissance pour la vie qui vibre en nous. Etre sur cette île est un merveilleux cadeau en soi et notre série de photos en duo nous le rappellera toujours.
Au moment de passer aux choses sérieuses, nous remarquons que notre tarte au citron meringuée est croustillante malgré elle : un grain de sable de plus ou de moins, c'est quand même trop bon! Il y a aussi des nèfles, ces petits fruits jaunes que Chhavy me fait découvrir.
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Il est temps de poursuivre notre balade après deux heures de farniente au soleil. Nous remballons nos sacs et secouons la serviette qui se déploie dans le vent telle un drapeau rose : "Chers citoyens et citoyennes de notre douce France, nous instituons ce samedi 5 mai 2018 la République de la Vie en Rose pour tous ceux d'entre nous qui souhaitent ériger la liberté, le bonheur, l'acceptation des différences et la bienveillance comme valeurs fondamentales de notre société" (clin d'oeil).
Nous contemplons encore les oliveraies et les vignobles tandis que des familles nous dépassent à vélo. L'éloge de la lenteur, du temps qui passe... Evidemment, il reste des tas de recoins à explorer mais peu importe de visiter toute l'île : nous tenons déjà le ciel entre nos mains et c'est précieux.
Dans le bruissement des feuilles, le chant d'un oiseau s'élève clair et mélodieux. Chhavy l'enregistre et me partage le son pour que je puisse m'en servir de réveil dès demain. Le dernier bateau pour Hyères ne va pas tarder à partir. De retour au port, nous nous arrêtons chez un glacier artisanal : pour moi c'est sorbets mangue et coco (la base).
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De retour à Hyères, nous sommes accueillies par des ailes d'ange (peut-être un signe). Nous rentrons à la Garde nous concocter une délicieuse ratatouille maison avec un poulet rôti au citron et au thym. Nous nous endormons repues et épuisées devant les casseroles de The Voice : je me moque allègrement entraînant Chhavy vers le côté obscur de la force alors que c'est une téléspectatrice encourageante d'habitude.
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LA GARDE ET TOULON
Dernier jour dans le sud! Après une longue nuit d'un sommeil réparateur et quelques courbatures au réveil, je m'étire comme un chat... Chhavy et moi poursuivons les festivités avec le plus gros brunch maison que je n'ai jamais mangé.
Au menu : jus d'orange, pastèque, banane, orange, dattes, assortiments de noix et d'amandes, porridge, thé et café à volonté, lait végétal, navettes à la vanille (biscuits provençaux), galettes hollandaises, galettes de riz, pain complet, beurre, confiture, miel, pâte à tartiner, compote, tablette de chocolat noir, gaufres, pancakes maison, brioche, pain au lait, pain suédois, guacamole, fromage, saumon fumé, bœuf séché et œufs brouillés.
Nous savourons le moment autour d'un deuxième gâteau d'anniversaire que nous soufflons dans le jardin de Chhavy et ses jolies rince-bouteille pourpres (vous savez ces fleurs en forme de brosse à biberon). Nous fermons les yeux et faisons un vœu au-dessus de notre muffin à la pistache.
Nous écoutons une dernière fois notre chanson du week-end en laissant une belle ardoise. Photos en pyjama avec ma coupe "dragon ball Z" du matin (maintenant on maîtrise le retardateur comme pas permis), je saute dans la douche, boucle ma valise et direction Toulon pour terminer la journée chez mon couple d'amis. L'année dernière on avait été tous ensemble au Mont Caume avec Chhavy, mais cette fois je les rejoins seule.
Merci encore cocotte pour ces 4 jours de folie,
je t'embrasse!
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Chez mes amis, l'ambiance est aussi à la fête après un an passé loin les uns des autres. Mai a préparé un "banh tét" (gâteau de riz gluant vietnamien à base d'haricot et de porc habituellement préparé au nouvel an), des moules sauce à l'ail, du bœuf à l'ananas, des courgettes sautées et une salade de fraises au basilic. Nous mangeons avec appétit en se racontant des blagues et les mois écoulés. Les garçons m'entraînent dehors pour un ping-pong, le petit pleure de ne pas réussir à jouer et veut que je lui raconte une histoire, toute la famille me fait visiter le potager… bref un super moment!
J'attrape mon train du soir pour Paris des souvenirs pleins la tête. La vie est belle et mérite d'être vécue malgré les hauts et les bas. J'étais profondément heureuse en mai et je le suis encore en cet instant (clin d'œil).
Laissez-moi vous partager mon dernier coup de coeur cinématographique avec l'épopée de Parvana, une gamine de onze ans qui grandit à Kaboul en 2001 sous le régime des talibans ("étudiants en religion").
Parvana aime par dessus tout écouter les histoires de son père, ancien professeur devenu vendeur à la sauvette et écrivain public pour survivre à la guerre. C'est une fillette joyeuse, aux yeux grands ouverts sur le monde, avide de lecture et de connaissances. Un jour sa vie bascule brusquement avec l'arrestation et l'emprisonnement sans motif de son baba adoré par les barbus du mollah Omar. Au nom d'une prétendue loi de Dieu, une afghane ne peut sortir sans être accompagnée d'un homme, que ce soit pour travailler ou acheter de la nourriture. Parvana décide alors de se couper les cheveux et de se faire passer pour un garçon afin de venir en aide à sa famille. Risquant à tout moment d'être démasquée, elle reste déterminée à trouver un moyen de sauver son père et nous embarque avec force dans son aventure.
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Ce film à l'affiche depuis le mois de juin est un bijou d'animation engagé et exaltant, une fable poétique et politique aux traits d'une lumineuse beauté en cette période de l'Avent.
Le scénario basé sur les témoignages de réfugiés afghans dévoile un récit généreux, bouleversant, humaniste, à la fois douloureux et tendre sur l'émancipation des femmes. Le combat de Parvana est d'autant plus captivant qu'elle raconte à son petit frère la légende perse du chevalier Souleymane en écho fantasmagorique à sa lutte, démontrant le pouvoir de l'imagination face à l'oppression.
Parvana est un plaidoyer pour l'éducation, la culture et la mémoire, un conte puisant dans la tradition orientale une source de résistance et d'enchantement face à l'obscurantisme religieux.
Je ne sais pas pour vous, mais j'ai compris que l'été indien était fini depuis que mes spots éphémères préférés ferment les uns après les autres. Je vous embarque pour un tour avant que l'automne ne s'installe complètement.
LA BASE FILANTE
J'ai découvert cette friche de 3000 m2 au nom cosmique début juillet, accompagnée de Mademoiselle In. Ce lieu culturel à deux pas du Père Lachaise nous a saisi par son décor unique de steppe lunaire, avec son bar en forme de capsule temporelle et ses poufs "orange is the new black".
Après une soirée à siroter du prosecco en dégustant la viande fondante du barbecue argentin Asado Club, je suis revenue plusieurs fois durant l'été entraînant mes potes dans des siestes classiques et électroniques, DJ set et parties de mölkky.
La Base Filante est un endroit sympa pour se détendre. Avis aux amateurs de bières artisanales : la sélection est pointue mais il ne reste plus que quatre jours pour en profiter!
La Base Filante
Du 5 juillet au 31 octobre 2018
49 boulevard de Ménilmontant
Paris 11ème
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LE JARDIN SUSPENDU
Cet immense rooftop pensé comme une oasis végétale a été ma PÉPITE de l'été et je suis nostalgique à l'idée que ce soit déjà terminé.
J'ai passé les trois derniers mois à squatter cette parenthèse de verdure luxuriante et perchée, prenant la lumière dans ma bulle, à l'écart du vacarme urbain. J'étais comme à la maison avec le food court (bar & trucks pour le ravitaillement), le ciné club, les transats et coussins, les DJ set et la cabine de "foot-o-maton".
Mon frère et moi avons découvert cet endroit inattendu, branché et décontracté avec vue sur la Tour Eiffel le soir de l'éclipse lunaire. On a célébré son anniversaire dans une ambiance de folie (merci à Music Heavent DJ), des vibes mémorables de partage, d'échange, de complicité, de délire et de danse avec les gens rencontrés sur place.
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Au-delà de la programmation alléchante, j'ai aussi adoré le travail de la ferme pop-up Peas & Love qui a installé plus de 100 m2 de potager entretenu par les visiteurs lors d'ateliers. Une récolte a eu lieu pendant le week-end de fermeture du Jardin Suspendu, les 1er et 2 septembre.
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LA CITE FERTILE
Territoire d'expérimentation, de convivialité et de créativité collective dédié à la ville de demain, La Cité Fertile est une superbe initiative de trois ans portée par Sinny & Ooko, au coeur de la transformation de l'ancien site ferroviaire de la SNCF en nouvel écoquartier de la ville de Pantin. L'objectif est de réunir les grandes entreprises, les starts-up innovantes et les citoyens dans une démarche participative servant de catalyseur à une fertilisation des modes de vie urbains.
Jusqu'au 14 octobre, la friche de 10 000 m2 a été aménagée en plusieurs espaces fédérateurs où je me suis posée avec beaucoup de plaisir pour boire un verre, manger un bout, me cultiver et m'amuser. A sa fermeture en automne, La Cité Fertile accueillera une pépinière de talents du 93 - futurs entrepreneurs de l'économie sociale et solidaire - avant de rouvrir au printemps 2019.
En parcourant le site, j'ai notamment découvert : "le Préau",lieu de conférences thématiques avec l'exposition du designer et l'illustrateur Thibaut Guittet, des tables de ping-pong et sa bibliothèque les pieds dans le sable ; les terrains de pétanque et de beach volley ; ou encore "la Cabane à Méditer", jolie hutte en bois dans laquelle on s'installe loin de l'agitation.
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Voilà comment j'ai continué à faire le plein de soleil et d'énergie depuis la rentrée pour aborder la grisaille et le froid qui s'en viennent doucement mais sûrement! L'été indien est maintenant terminé, mais je me sens toujours aussi positive, inspirée et motivée. J'espère que vous aussi mes nuages (clin d'oeil).
Nos vacances à Santorin touchent bientôt à leur fin, ça passe trop vite! Après une matinée de détente à l'hôtel, nous retournons faire les magasins à Fira pour que Delphine achète des souvenirs.
C'est la deuxième fois que nous parcourons la ville, mais nos pas nous mènent vers des endroits nouveaux et différents. Nous découvrons notamment un atelier de céramiques sur les hauteurs perdues de Fira et passons un moment captivant à échanger avec l'artiste. Les pièces sont sublimes et originales, Delphine verrait bien certaines d'entre elles à son cabinet.
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Après avoir terminé nos emplettes, nous nous installons sur la terrasse ombragée de Argo pour le repas. Je commande du tzatziki accompagné de pain pita au cumin et des raviolis épinards, ricotta, feta, truffe, oignons et noix (une tuerie).
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Nous montons ensuite sur le rooftop pour nous prélasser et rédiger nos dernières cartes postales en sirotant des cocktails. Le bougainvilliers en fleurs et la vue sur la caldeira m'inspirent...
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Retour à Karterados après un périple postal qui nous a achevé! L'essentiel est que nos cartes soient affranchies et que Delphine puisse faire la sieste dont elle a besoin avant le dîner.
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Deux heures se sont écoulées et il est temps de passer à table. J'ai très envie d'aller à Firostefani -un village plein de charme aperçu sur des cartes postales -mais ce n'est pas le cas de Delphine qui préfère rester au calme.
Nous retournons chez Katherina's et sa cuisine familiale à quelques minutes de l'hôtel. Le cadre est toujours aussi agréable, le service chaleureux et j'ai hâte de me régaler avec une nouvelle recette. Les légumes grillés sont délicieux mais le veau à l'orange tellement acide que ça me coupe l'appétit. Je laisse mon assiette et m'arrête à l'épicerie du coin au retour pour des galettes de riz et un paquet de gâteaux.
JOURNÉE 8: KOKKINI, AKROTIRI, ASPRI ET FAROS
Nous nous accordons une dernière escapade de folie pour admirer les merveilles oubliées de l’île avant de rentrer à Paris.
Passage devant l'antique Akrotiri où les fouilles entreprises en 1967 ont mis au jour une cité profondément enfouie sous les cendres après la terrible éruption volcanique de 1613 av. J.-C. Un vent d'excitation souffle toujours parmi les visiteurs car les trouvailles archéologiques se poursuivent.
Proche de l'ancienne partie du village, nous nous arrêtons sur la plage de Kokkini(Red Beach) adossée à d'impressionnantes falaises rouges. J'achète de la pastèque à un producteur local et nous nous étendons devant le pas d'une porte creusée à même la roche. Elle est cadenassée : je ne sais pas où elle mène mais je m'amuse à imaginer pendant que je médite au soleil.
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La plage commence à être envahie de monde. Nous fuyons la foule et prenons place chez Theofanis Familiy Tavern pour un déjeuner en terrasse. Je me décide à goûter la fameuse salade grecque et me régale d'un sagagli(bouchée croustillante au miel) offert par la maison en dessert avec un sorbet au citron.
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Nous reprenons la route vers Faros situé à l'extrême sud-ouest de Santorin et faisons un détour par Aspri(White Beach). Le GPS nous embarque sur un chemin totalement abandonné et ensablé dans lequel la voiture s'enfonce en surchauffant : notre citadine ne tient pas le choc, il aurait fallu un 4x4. Nous sommes au bout, bloquées, désemparées, secouées d'un rire incontrôlable et explosif qui nous aide sans doute à relativiser la situation. Impossible de faire demi-tour et personne à l'horizon si ce n'est un troupeau de chèvres indifférentes.
Nous laissons le moteur reposé, reprenons notre souffle et faisons une nouvelle tentative pour sortir de là : cette fois c'est la bonne, quel soulagement d'arriver à la plage! Le cadre est assez sauvage... Nous nous dirigeons vers le seul bar alentour pour préserver nos popotins du sable brûlant dans deux vieux transats grinçants et bancals. Remises de nos émotions, nous improvisons un time's up en dégustant le reste de notre pastèque.
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Le retour sur la route de Faros est épique mais nous sommes préparées! Nous arrivons au phare et prenons place sur les rochers pour admirer notre dernier coucher de soleil sur Santorin.
Je suis tellement reconnaissante de la splendeur de la création, de recevoir en plein coeur les merveilles que la nature nous offre... Nous restons près d'une heure dans cette contemplation bienheureuse et apaisante, en pleine conscience du moment. Les hommes devraient être les gardiens et les protecteurs de la Terre, des passeurs d'espoir et de lumière...
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Nous bougeons à la tombée de la nuit et mettons cette dernière soirée à l'honneur avec un dîner à Caldeira Romantica. Je choisis un calamar farci à la feta et aux poivrons pour achever comme il se doit ma découverte de la cuisine grecque (dédicace à tous les foodistas).
JOURNÉE 9: BRUNCH ET RETOUR A PANAME
Nous passons la matinée en musique, nos playlist à fond pour faire les bagages et ranger la chambre. Je suis la plus longue car je dois caser douze tenues, une trousse de toilette, une pochette de sous-vêtements, un maillot de bain, une serviette de plage et une paire de sandales dans mon Rougevi. La méthode de Marie Kondo que j'expérimente depuis plus d'un an est imparable pour tout faire rentrer à la perfection! Delphine est la première étonnée de l'espace optimisé dans mon sac à dos grâce aux roulés.
Nous disons au revoir à Stavros qui nous prend dans ses bras et filons à la boulangerie Mipestra pour bruncher en terrasse. Les choses sérieuses nous rattrapent : nous peaufinons notre stratégie au sujet de la voiture après avoir tenté de camoufler la rayure avec du tipex et de la boue. Entre temps, j'ai compris que la franchise de l'assurance de location était de 1500 euros et que ça pouvait faire très mal au portefeuille selon le montant du préjudice estimé par Hertz.
Heureusement, Delphine s'est souvenue que Voyages Pirates avait proposé une assurance complémentaire de location "tous risques" sans franchise et qu'elle avait sélectionné cette option. Nous préparons les pièces à conviction comme si nous devions plaider à la cour et partons à l'aéroport en avance pour démêler cette affaire avant le décollage de notre avion.
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Personne au lieu de dépose... Dans cette configuration, nous avons pour instruction de laisser la voiture au parking. Sur le point de filer en douce, nous nous réjouissons d'éviter la confrontation lorsque qu'un agent s'amène.
La tension monte d'un cran tandis qu'il fait le tour de la voiture une première fois : Delphine et moi observons attentivement sa réaction mais il ne ne remarque rien... Notre homme vérifie une seconde fois en passant la main sur la carrosserie. Cette fois, il découvre la rayure et demande des explications que nous débitons en anglais sur le "poseur de poubelle" (morte de rire).
Très compréhensif, l'employé nous guide à son bureau pour rédiger notre déclaration avec un schéma. Nous réglons 90 euros qui seront intégralement remboursés par l'assurance et sautons dans notre avion pour Paris le coeur léger.
Ainsi s'achève ce carnet de voyage à Santorin! J'espère que vous avez pris autant de plaisir à partager mes souvenirs que j'en ai eu à les raconter. On se retrouve bientôt, d'ici là prenez-soin de vous.
ENJOY
Ps : belle-soeurette je t'embrasse, merci d'avoir été mon acolyte. Comme le dit si bien ta ribambelle de fraises danoises sur mon frigo "We are Family" (clin d'oeil).
Après une bonne nuit de sommeil, nous sommes fin prêtes à rejoindre le point culminant de l'île pour contempler la vue panoramique. Mauvaise surprise en arrivant à la voiture : le flanc droit de la caisse est rayé, sans doute un acte délibéré du "poseur de poubelle" (cf carnet de voyage partie 2). Nous accusons le coup et vérifions immédiatement les termes du contrat de location. Il y a une franchise de 1500 euros, mais j'entends "200" quand belle-sœurette m'énonce les conditions. Je relativise aussitôt les conséquences de ce vandalisme, tandis que Delphine reste tendue et préoccupée (si j'avais compris, j'aurais été dans le même état).
Décidées à profiter de la journée, nous retrouvons notre bonne humeur légendaire et prenons la route. Nous dépassons des randonneurs qui font le trajet sous une chaleur de plomb : j'adore marcher mais dans ces conditions et avec le dénivelé c'est sans moi! Il faudrait partir aux aurores pour bénéficier de la fraîcheur durant l'effort.
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Le village de Pyrgos est notre première étape avec ses maisons traditionnelles bâties autour du Kasteli, un château vénitien totalement en ruine. Les chats nous montrent la voie et prennent la pose tandis que nous explorons les ruelles. Nous passons devant des portes chatoyantes, faisons rebondir l'écho de nos voix dans un tunnel laiteux et trouvons enfin une église ouverte depuis notre arrivée sur l'île (une grande première).
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Nous pénétrons dans l'édifice silencieusement... Il fait assez sombre, pas de vitraux, des assises en bois sont disposées le long des murs laissant place à un espace central occupé par des pupitres de cierges vacillants.
Un lustre tombe de la voûte bleutée, son cristal scintille légèrement dans un rayon de soleil attirant mon regard. Delphine se recueille un instant puis nous reprenons notre déambulation jusqu'aux ruines du Kasteli en hauteur. Nous sommes impatientes de découvrir l'endroit mais tout est à l'abandon avec une vue quelconque.
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Heureusement, le chemin nous a révélé la terrasse du Franco's Café près d'une autre église (il y'en a tellement impossible de faire le compte) et celle du restaurant Rosemary où nous réservons une table le soir-même.
Nous revenons sur nos pas et je m'arrête un instant à l'ombre d'un figuier. Qu'est ce que j'entends? Le bourdonnement d'un essaim d'abeilles qui me fait détaler en vitesse sans demander mon reste! Nous prenons place parmi les cactus et les fleurs de Franco pour des rafraîchissements dignes de ce nom. Mon regard embrasse l'horizon et je me laisse envahir part un sentiment de plénitude qui s'étire tout le temps que nous restons affalées dans nos sièges en osier.
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Le moment est venu de repartir mais je suis engourdie de paresse. Nous nous frayons un passage jusqu'à notre bolide parmi les maisons colorées et une école submergée de cris d'enfants en récré. Pyrgos est derrière nous pour quelques heures : ce n'est qu'un au revoir!
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Nous atteignons le Monastère Saint-Elias au bout d'une route tortueuse et franchissons les portes de l'enceinte enveloppées d'une nuée de coccinelles. Il faut croire que sont les maîtresses de maison, on ne les appelle pas "bêtes à Bon Dieu" pour rien (clin d'oeil).
La vue sur Santorin est inédite, la chapelle du monastère se livre à notre présence et nous découvrons avec curiosité la boutique des moines en aube blanche et coiffe noire : il y a du thé, des tisanes, du miel, de l'encens, des objets sacrés, des prières, des cartes et pleins d'autres choses qu'ils confectionnent avec soin.
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Nous regagnons la terre ferme à contre-coeur saisies par tant de beauté... La plage de Perissa nous attend et finit par nous consoler.
Nous nous étendons sur les transats du Yazz où je commande un cocktail et une moussaka en observant un parachute ascensionnel s'élever dans les airs. Après une petite sieste et nos discussions de filles, je pars à la recherche d'étoiles de mer et de coquillages pour les collectionneurs restés à Paris. L'eau est froide, des frissons parcourent mon corps alors que le vent se lève et que l'écume s'attache à mes pieds.
Retour près de Delphine : elle bouquine pendant que j'observe un couple jouer aux raquettes en évitant de se faire piquer la balle par le chiot d'à côté. La scène est hilarante et attendrissante, je m'amuse à compter les points à leur insu. Au moment de partir, nous faisons de la balançoire à deux places sous les palmiers et programmons le retardateur de l'appareil photo afin de capturer nos élans de joie (des âmes d'enfants je vous dis).
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Clap de fin de cette journée sur la terrasse du Rosemary de Pyrgos, après un bref passage à l’hôtel pour nous apprêter. Au menu, le coucher de soleil (toujours au rendez-vous), des zucchini (croquettes de courgettes avec une sauce au yaourt et miel) et unkokoretsi de la mer (dorade et crevettes cuisinées dans une sauce de tomate, poivrons, ail, cumin et origan).
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JOURNEE 5: NEA KAMENI, PALEA KAMENI, THIRASSIA
Aujourd'hui nous partons à l'abordage du volcan telles des pirates! Nous rejoignons un groupe d'une quinzaine de personnes pour naviguer en mer toute la journée. Notre excursion en goélette prévoit une boucle Nea Kameni-Palea Kameni-Thirassia avec le coucher de soleil sur Oia. On s'installe à la proue du bateau qui longe les falaises de Fira depuis le port d'Athinios avant de prendre le large : la vue en contre-plongée est incroyable!
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Nous accostons sur Nea Kameni(nouvel îlot brûlé), classée parc géologique naturel afin de préserver sa beauté et son intérêt scientifique.
Tania nous guide avec humour et énergie dans six langues (français, anglais, italien, espagnol, portugais, allemand) en expliquantcomment les îles qui constituent Santorin sont nées et se sont transformées au fil des éruptions volcaniques.
Arrivées au sommet de Nea, des gaz chauds s'échappant en fumerolles des cratères centraux nous indiquent l'activité de la lave en fusion dans les profondeurs. De là, on aperçoit aussi Palea Kameni... Avant de redescendre au bateau, nous ajoutons des pierres aux centaines de monticules qui se dressent devant nous (faites un voeu).
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Le capitaine largue les amarres et nous voguons maintenant vers Palea Kameni(vieil îlot brûlé). Tout le monde est déjà en maillot de bain tandis que le bateau s'immobilise à quelques mètres de la côte. Delphine saute du ponton dans l'eau glacée, je la rejoins en descendant l'échelle de cordes et nous nageons vers les sources chaudes. Plus nous approchons du volcan et plus l'eau monte en température jusqu'à atteindre 40°C (l'extase). Nous finissons par avoir pied mais je n'aime pas la sensation des algues et de la vase aux tons rouillés sur ma peau.
Quarante-cinq minutes plus tard, le capitaine bat le rappel. Je cherche mon équilibre pour grimper sur le bateau car l'échelle oscille de droite à gauche. Je m'étends au soleil et me laisse porter jusqu'à Thirassia les yeux fermés.
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"L'île à la forme de crocodile" (dixit Tania) abrite le village de Manolas perché sur les hauteurs. Nous avons quartier libre pour déjeuner et visiter : mon séchage est terminé juste à temps! Nous mangeons notre pique-nique avec appétit puis je pars me balader à la recherche d'une glace. Le délai est trop court pour gagner le village mais je suis bien décidée à me dégourdir les jambes dans le port. Il y a des barques de pêcheurs, des fleurs d'aloe vera, ce charmant moulin transformé en restaurant au pied du vieux débarcadère. Je m'assois au bord de l'eau et savoure mon dessert avant de remonter sur le bateau.
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Dernier arrêt à Ammoudi Bay, le port d'Oia : le capitaine débarque notre petite troupe et nous fait ses adieux. Nous pensions contempler le coucher de soleil depuis le bateau avant de rentrer à Fira par la mer. Au moins, c'est rassurant de constater que nous avions tous compris la même chose : quelle déception...
Une famille brésilienne n'a pas le courage de grimper à flanc de falaise jusqu'en ville et décide de rentrer avec le capitaine. Le groupe se disperse et chacun entame son ascension avec l'énergie restante. Delphine part devant, je chemine à mon rythme en laissant passer mes compagnons de galère à dos de mulet. Les bêtes prennent toute la place et ont tendance à foncer sur les gens, si bien que j'ai peur de me faire piétiner et/ou "encrotter".
Je me pétrifie à chaque fois que les cloches annoncent leur passage et me rends compte qu'une dame - Anne - est dans le même état que moi. Je croise son regard et nous explosons de rire bien consciente du ridicule de notre réaction. De loin c'est cool d'observer le cortège des ânes, mais de près c'est trop angoissant. Guy - le mari d'Anne - nous encourage avec beaucoup de bienveillance et nous terminons la montée au diapason en faisant connaissance. Ces jeunes retraités canadiens, anciens professeurs à Montréal, sont passionnés de voyages et vivent leur rêve de parcourir le monde en amoureux. La conversation est passionnante, nous partageons nos meilleurs souvenirs et faisons des pauses pour reprendre notre souffle. Pendant ce temps, Delphine commence à s'inquiéter et s'apprête à descendre me chercher quand je ramène finalement ma fraise accompagnée d'Anne & Guy.
Il y a un monde fou au centre ville d'Oia en ce samedi! Nous marchons en direction des moulins à vent pour un, deux, trois thés glacés des montagnes sur la terrasse de Fanari.C'est bon, frais, désaltérant, littéralement addictif!
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Le soleil est en train de se coucher, nous bougeons chez Ochre pour admirer le spectacle devant un dîner. Le serveur allume des bougies et apporte des plaids pour réchauffer nos jambes nues. Nous levons nos verres à cette escapade mémorable et savourons un yuvetsi (pâtes traditionnelles mijotées dans une sauce de tomate, ail et basilic avec des morceaux de veau) suivi d'un soufflé au chocolat.
Tania nous attend au point de rendez-vous à 22h30 pour rentrer à Fira en car. Nous retrouvons les membres du groupe avec des visages souriants mais fatigués. Cette journée a été enthousiasmante et épuisante! Je m'endors avant que ma tête n'ait touchée l'oreiller.
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JOURNÉE 6 : MESSARIA, MEGALOHORI ET KARTERADOS
C'est dimanche et j'étais curieuse d'assister à une messe orthodoxe. Cependant, je me suis désistée la veille pour me reposer car la journée en mer a pompé mon énergie. Je pensais me ressourcer avec une grasse matinée mais j'ai très mal dormi : je me sens sonnée, cassée, vidée, comme si je couvais quelque chose... Delphine s'est installée au bord de la piscine depuis un bon moment pour ne pas me réveiller. Elle a déjà pris son petit-déjeuner et attend de croiser Stavros pour se faire indiquer l'église sauf qu'il a disparu. Je file manger avant la clôture du service puis me rendors jusqu'à 14h00.
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Le deuxième réveil est le bon! Je me sens beaucoup plus en forme et motivée à l'idée de faire un tour. Nous conduisons jusqu'à Messaria, un petit village environné de jardins et de vignobles au sud-est de Fira. Nous flânons dans les rues mais ne croisons personne : juste nous et un soupçon de mystère dans ce silence...
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Nous poussons vers Megalochori, un autre village pittoresque des alentours. C'est agréable de se perdre dans les ruelles animées : les gens sont détendus marchant d'un pas léger et gracieux comme s'ils dansaient.
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Nous mangeons sur la place du village au Marmita Restaurant, entourées du bruissement des conversations et des rires auxquelles se mêlent nos voix. La gastronomie grecque est toujours à l'honneur dans mon assiette avec une fava (purée onctueuse de fève) et une frikase (agneau mijoté au oignons et aux herbes).
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Nous rentrons à l'hôtel heureuses de cette escapade et passons le début de soirée affalées dans le lit à regarder des vidéos de mariage en échangeant nos dernières inspirations (un grand évènement se prépare dans la famille).
Quelques heures plus tard, la faim nous tire de notre cocon. Ce soir c'est "Karterados by night"!!!!!! Nouschoisissons de manger chez Katherina's, l'une des meilleures tables du coin. Nous traversons le village à la nuit tombée tandis que des lucioles se manifestent en points de lumière évanescents. Je craque pour les tomato keftedes(beignets de tomates) et du poulet sauce yaourt-menthe accompagné de riz : simple et savoureux!
Il parait que Santorin est l'une des plus belles îles des Cyclades, et ce n'est pas moi qui vous dirait le contraire tant son charme m'a époustouflé! Ma belle-soeurette et moi avons roulé en long, en large, en travers jusqu'à ce que cette terre volcanique nous dévoile ses secrets.
JOURNÉE 1 : FIRA, LA CAPITALE
Nous quittons Paris au petit matin et arrivons à Santorin après 3h20 de vol. Nous avons plané au-dessus des Alpes enneigées et de la Croatie : tout ce que j'ai pu voir avant de m'endormir!
Vue sur les Alpes enneigées - Copyright mycottoncloud
Nous récupérons la voiture de location à l'aéroport et filons vers le village de Karterados où nous attend notre chambre chez Stavros Villas. A quelques minutes de Fira, ce petit hôtel simple et propre au confort standard est agréable. Il y a des palmiers, une piscine, des transats et Stavros son propriétaire : un homme gentil, chaleureux, attachant qui travaille avec sa fille et sa femme. Certains après-midi, vous verrez aussi la grand-mère assise à l'ombre (on pourrait presque jouer au 7 familles version grecque).
Karterados - Copyright mycottoncloud
Stavros Villas - Copyright mycottoncloud
Stavros Villas - Tous droits réservés
Après avoir pris possession des lieux (au top le balcon avec vue sur la piscine), nous descendons à Fira en commençant par penser au déjeuner : le soleil est à son zénith et il fait faim!
Notre attention est attirée par le magnifique jardin arborée et fleurie de Pelican Kinpos, où nous savourons nos premiers plats grecs en levant nos verres à ce voyage de belle-soeurettes. Je choisis le "tourloud"(plat traditionnel d'aubergines gratinées à la tomate, feta et basilic dans une terre cuite) accompagné de pommes de terres aux herbes. Pour la touche sucrée, le serveur nous offre des pana cottas à la fraise et son plus beau sourire. Quel bonheur d'être en vacances, j'ai toute l'énergie nécessaire pour parcourir Fira!
Pelican Pintos - copyright belle-soeurette
Quelques pas plus loin, nous nous arrêtons devant la cathédrale orthodoxe en longeant la caldeira. La vue est saisissante avec le volcan à l'horizon, les falaises de strates multicolores bordées de maisons troglodytes, de piscines à débordement...le tout dans un labyrinthe de ruelles animées.
Le volcan - copyright mycottoncloud
La cathédrale orthodoxe - copyright mycottoncloud
La cathédrale orthodoxe - copyright mycottoncloud
La caldeira - copyright mycottoncloud
Nous descendons ensuite les 600 marches qui nous séparent du petit port de Fira Skala, ensuivant le défilé des mules. Attention aux paquets qu'elles laissent derrière elles, c'est une épreuve de slalom!
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Fira Skala - copyright belle-soeurette
Après une pause, nous remontons sur la caldeira en téléphérique pour continuer à flâner dans Fira jusqu'à la tombée de la nuit. Au détour d'une impasse, nous délirons en apercevant une barque sur un toit.
Le téléphérique - Copyright belle-soeurette
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Le coucher de soleil est magnifique depuis la terrasse du bar-restaurant Volkano. Nous en prenons plein les yeux et commandons un "visanto" de 16 ans d'âgeaux notes de miel, noisettes, caramel et vanille. Ce vin doux produit sur l'île n'est pas totalement à mon goût mais je me rattrape avec un "apaki", délice de porc grillé aux oignons caramélisés et fromage servi sur du pain pita.
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Nous rentrons à l'hôtel en évoquant nos premiers souvenirs. Ce voyage s'annonce inoubliable et dépaysant! Je goûte mon bonheur et attends la suite avec impatience.
JOURNÉE 2 : D'IMEROVIGLI A OIA MON AMOUR
Je me sens vraiment en vacances lorsque mes journées démarrent lentement. Je me réveille et me plonge dans "L’Âme du Monde" de Frédéric Lenoir tandis que Delphine dort près de moi. Pour la petite histoire, sept sages venus des quatre coins du monde se réunissent pour transmettre à deux adolescents les clés de la sagesse universelle : une fable initiatique qui m'ouvre l'esprit...
Place au petit-déjeuner! Nous trouvons un spot ensoleillé sur la terrasse (le même tout au long du séjour) et je fais une "inspection araignée" pour éviter les mauvaises surprises (phobie quand tu nous tiens).
Aujourd'hui, nous partons vers le nord de l'île avec un premier arrêt à Imerovigli. Ce village escarpé aux rues sinueuses et étroites s'explore dans un dédale infini de marches bordant la caldeira (sport de plein air garanti). Il y a beaucoup de demeures et d'hôtels luxueux par ici. Nous observons le balai bien rôdé des serveurs qui exécutent leur danse en passant d'une maison à une autre, les bras chargés de plateaux aux cloches argentés.
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Nous continuons notre route vers Oia, la seconde ville de Santorin. Une cathédrale trône à l'entrée, ouvrant le chemin vers le coeur de la cité avec des drapeaux flottant au vent.
Nous passons sous un arc de bénédictions et faisons un arrêt dans une agence pour programmer une sortie en voilier vers les îles de Folegandros, d'Anafi et de Sikinos. Finalement, Santorin nous aura pour elle toute seule car le début de saison offre peu de possibilités pour cette escapade.
En flânant dans Oia, une multitude de détails retiennent notre attention, notamment cet œil bleu peint sur un mur que nous voyons absolument partout. Il parait qu'il protège de la "matiasma" (le mauvais œil), une croyance que les grecs ont l'air de prendre très au sérieux!
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Pause déjeuner à l'ombre de Lotza, avec sa vue magnifique sur la caldeira. Ce restaurant traditionnel fondé il y a 36 ans propose une cuisine authentique et savoureuse, idéale pour continuer à découvrir la gastronomie grecque : je déguste un "feta cheese"(carré de pâte filo à la feta recouvert de miel et de sésame) et un "gemista"(plat de poivrons farcis avec un mélange de riz complet, raisins secs et pignons de pin).
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Pour le dessert, nous descendons au port d'Ammoudi tout enturquoise et transparence. Des poulpes fraîchement pêchés sont suspendus au soleil près des gousses d'ail, l'odeur des grillades de poissons et de crustacés emplit l'air, tandis que des baigneurs sautent avec exaltation dans l'eau rafraîchissante. Nous les observons en suivant un petit sentier qui serpente dans la roche charbon, puis rebroussons chemin pour nous prélasser chez Katina : rien de telqu'un baklava à la pistache avec sa boule vanille et un thé glacé!
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Au moment de repartir, nous grimpons les 300 marches pentues qui nous séparent du centre ville : je suis essoufflée, transpirante et morte de rire! En passant près d'une mule, Delphine s'est pris une "QUIFLE" de première (quifle = queue/gifle) dont on se souviendra. Soit notre brave bête chassait les mouches, soit la tête de Delphine ne lui revenait pas!
Nous continuons d'explorer Oia en entrant dans les ateliers d'artistes et les boutiques artisanales pour nous imprégner de créativité et de folklore. Nous avons tellement chaud dans nos baskets que nous craquons pour des sandales en cuir grec : la vie est belle les pieds à l'air!
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Le soleil ne va pas tarder à se coucher. Il est temps de rejoindre Kastro où nous attend la table réservée plus tôt. Le ciel incandescent nous fait vibrer devant un calamar grillé au pesto de pistache-citron vert, des légumes croquants et un gâteau d'orange, miel, cannelle aux notes sucrées/épicées.
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Nous quittons Oia dans la nuit noire, alors que la cité se pare de mille feux. Le retour à Karterados est épique : la route est extrêmement dangereuse et le GPS lui-même a perdu ses repères. La prudence est de mise et nous sommes soulagées de retrouver notre lit pour un sommeil bien mérité.
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JOURNÉE 3 : KAMARI ET EXO GONIA
La boussole nous indique la station balnéaire de Kamari au sud est de l'île! Sa longue plage de sable noire est bordée à son extrémité par les falaises calcaires du cap Messa Vouno, au sommet duquel se dresse des vestiges de l'antiquité.
Au programme : cocktails, farniente, papotage, sieste, lecture, musique et spécialités grecques évidemment. Mais d'abord, nous faisons le tour des boutiques pour me trouver un maillot de bain : suis-je la seule à partir en vacances en laissant cet indispensable bien en vue sur le lit pour ne pas oublier de le glisser avec le reste des affaires? Les prix sont exorbitants mais je finis par trouver une jolie pièce corail qui sublime les rondeurs de ma silhouette sans me ruiner. Delphine flashe aussi sur un modèle, nous voilà refaites!
On prend nos quartiers chez Visanto, un bar-restaurant de plage qui propose des transats gratuits à conditions de consommer. Je teste le "burger grec" à base de boulettes de boeuf aux aromates, de concassé tomates-oignons rouges, de sauce au yaourt et de pain pita servi à part. Une version saine et légère que je clôture avec un yaourt grec et des fruits frais.
Le temps est suspendu : je me repose en respirant l'air marin, en écoutant le bruit des vagues, en enfonçant mes pieds dans le sable chaud. Pas de baignades pour moi - l'eau est glacée et je suis trop inconfortable avec "la visite mensuelle de mes chères copines" - mais je me rattraperai bientôt!
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C'est la fin d'après-midi, nous ramassons nos clics & nos clacs tandis que le soleil nous retire sa chaleur.
Avant de quitter Kamari nous visitons Art Space, un endroit dont je tombe littéralement amoureuse. Cette galerie a élu domicile dans la "canava" d'Agyros, l'un des plus anciens domaines viticole de Santorin. Le propriétaire - producteur de grands crus et passionné d'art - nous conte l'histoire de sa famille sur cinq générations de viticulteurs et nous mène d'une cave à une autre pour admirer les oeuvres disposées dans les moindres recoins. C'est troublant, le personnage d'un tableau ressemble étrangement à Delphine au point qu'on pourrait croire qu'elle a posé. Sauf que manifestement, ce n'est pas mon frère qu'elle embrasse dans cette peinture (fais gaffe à ta fiancée frangin).
Cette belle rencontre se termine avec une dégustation de dix vins. Le propriétaire nous guide délicatement dans les gestes à observer pour cette leçon d’œnologie. Mes sens sont en éveil et je prends beaucoup de plaisir à découvrir les crus proposés. D'ailleurs, le visanto d'Agyros n'a rien à voir avec celui goûté il y a 2 jours : cette fois j'adore complètement!
Notre homme nous explique que les bouteilles sont vendues uniquement en direct aux particuliers pour respecter la production confidentielle et de grande qualité : pas de livraisons aux restaurants, cavistes, distributeurs et autres intermédiaires. Sur ces arguments, Delphine fait une sélection de plusieurs bouteilles pour livraison dans le petit petit village breton de ses parents.
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Nous rentrons à Karterados pour un stop de quelques heures. Delphine pique une tête dans la piscine tandis que je vais me promener dans le village. Nous sortons toutes pomponnées à la tombée de la nuit et prenons de la hauteur pour un dîner à Exo Gonia, au centre de Santorin. Didi a repéré sur internet une taverne de mezze qui vaudrait le détour d'après les commentaires. Je choisis le plus souvent au feeling, mais c'est cool de se fier aux avis pour changer.
Le trajet nous dévoile un paysage ambré par le coucher de soleil : nous nous arrêtons pour capturer le charme du paysage et des églises.
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Arrivées au restaurant des nuages ont fait leur apparition, assombrissant le ciel et nous plongeant peu à peu dans la pénombre. Il n'y a pas de places pour se garer à proximité, juste un semblant de parking beaucoup plus bas... La route étroite, sinueuse, sans éclairage et accotement qu'il faudra parcourir à pied dans la nuit noire ne me rassure pas vu la conduite désastreuse des habitants de Santorin. Ces paramètres finissent de me dissuader et nous serrons la voiture près des bennes à ordures en prenant soin de laisser la place suffisante pour qui voudrait y accéder (retenez-bien ce détail pour la suite).
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La carte de Anemoloos fait grandement envie et nous hésitons devant les bonnes choses qui s'offrent à nous. Finalement, je me décide pour un assortiment de trois mezze - falafel, hummous, poulet sauce citron - accompagnés de pain pita, que je partage volontiers avec Delphine tandis que je goûte ses plats. La serveuse nous offre une pana cotta à la fraise en dessert et je prends un thé au miel des montagnes pour contenir les picotements dans ma gorge (un coup de froid est vite arrivé quand la chaleur tombe en soirée).
Entre temps, des feux d'artifice ont éclaté dans les environs et on observe des lumières filant dans la nuit. Je pense à des lanternes alors que belle-sœurette croit reconnaître des drones : les paris sont lancés mais il n'y a personne pour nous départager (morte de rire).
Nous quittons le restaurant après un délicieux repas et regagnons la voiture en frissonnant sous le vent qui se lève. Je crois voir un bouquet de fleurs sur le capot mais Delphine identifie immédiatement une poubelle. Elle me charrie sur ma perspicacité à toute épreuve et nous partons dans un fou rire décoiffant : je vous assure que l'amas de boules de papier qui dépassaient du sac conique faisait penser à des fleurs fanées, mais à des fleurs quand même! Les gens ne se sont pas gênés pour nous faire cadeau de leurs détritus, alors qu'on avait laissé la place pour accéder à la benne. Bref, on monte en voiture pour rentrer à l'hôtel.
Dernier délire de cette douce journée : un lézard qui fait le mort quand les phares de la voiture se braquent sur lui alors qu'il gigotait quelques secondes avant (chacun ses méthodes de survie).
Mes nuages, j'espère que vous profitez de l'été où que vous soyez! Pour moi les vacances sont terminées. Je passe mon tour en juillet-août pour "couper-décaler-positionner" en automne (magic system).
En attendant, je préserve le soleil, les paysages, les rencontres et l'émerveillement de mes derniers voyages pour continuer d'enchanter mon quotidien. Et je trouve enfin le temps de me poser sur le blog pour plusieurs semaines d'aventures et de partage!
Cap sur l'île de Santorin, que j'ai parcouru en avril-mai avec ma belle-sœurette. Une destination qui me faisait envie depuis longtemps mais que je ne m'attendais pas à découvrir cette année. C'était un plaisir d'être le joker de mon frère : voilà ce qui arrive quand on ne peut pas rentrer de Djibouti à temps pour un voyage en amoureux. Mais t'inquiètes Kévin, je vais faire venir la Grèce à toi (clin d'oeil).
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Quelques infos sur l'organisation, même si tout était prêt avant que je ne sois au programme :
Delphine avait réservé le séjour sur Voyage Pirates : l'offre incluait un vol A/R avec Transavia, 8 nuits d'hôtel et la location d'une voiture durant 9 jours pour 302,50 euros par personne ;
Pour le reste j'ai dépensé 620,00 euros sur place en restaurants, excursions et achats ;
Soit moins de 925,00 euros pour 9 jours à Santorin!
Le voyage ne fait que commencer, on se retrouve très vite pour la suite.
Bienvenue sur mon blog culture, lifestyle et voyages! Je te laisse découvrir mon contenu avec une touche de violet et d'Afrique pour parfaire ma signature.
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